Qu’est-ce qu’il y a dans ton Panier N°6

 

Alors ! Cette fois-ci je m’y colle ! D’un coup je comprends la résistance de certain des Paniers du Centre qui ne se voient pas raconter leur vie de motard ou leur vie tout court…

 

Par quoi commencer ?

 

Du plus petit qu’il m’en souvienne, la moto a toujours été un engin pour lequel j’ai eu un intérêt. Mon père, mon grand père ont eu une moto à un moment de leurs existences. Même mon grand père épicier avait un triporteur Peugeot pour les livraisons…

 

Mais, mon éveil à la moto s’est fait par le moto cross, en effet j’ai grandi à 20km du circuit des tonnes à Brou. A partir de l’âge de 6 ou 7 ans, c’était comme une récompense, chaque année, pour le Week-end de la pentecôte mon père m’emmenait à Brou ! J’y ai vu rouler les plus grands ! Daniel Péan bien-sûr, la gloire locale qui fût le premier Français à remporter un grand prix en Tchécoslovaquie, c’était en 1977 je crois…

 

 

Et puis Joël Robert, ou sylvain geboers et tant d’autre, les Français Patrick Fura, Philippe Gay, et surtout Jacky Vimond qui était mon idole… Plus tard les Frères Bayle, Demaria, Mickaël Pichon et bien d’autre…

 

Enfin déjà, en side-car cross, il y avait des gars du coin, Hervé et Luc Bréant, qui roulaient fort bien en side-car puisqu’ils furent vice champions du monde de la discipline. Cet engin atypique qui suscitait tant l’intérêt du publique ne me laissait pas indifférant…

 

Vers l’âge de 16 ans je n’y tiens plus et je tanne toute la famille pour passer mon permis, il me faut une moto ! Je suis apprentis pâtissier, et avec l’aide de mes parents, je me paye une Yamaha 80 DTLC « préparée » Enduro chez Saint Yrian Moto à Versailles.

 

Il s’en suit un certain nombre de kms dans les chemins communaux environnants, à terroriser moutons, vaches, chiens, et vielles dames !

 

18 ans pas envie de voiture ! Une chose m’obsède, la Suzuki 1100 GSXR ! Je me l'achète en Mai, et la casse en Septembre ! Triple saltos avant, traumatisme crânien à la clé, mais rien ne bouge…
 

 

En Janvier 1990 je reviens à mes premiers amours, et me paye une Yamaha175 IT vielle de 10 ans et rincé jusqu'à la moelle…

Et puis retour sur la route, c’était le temps ou j’allais chercher ma douce à la sortie du lycée. Une Kawazaki 600 gpzr était la monture du moment…
 

 

Vient ensuite un premier virus ! Celui des belles Italienne …

 

DUCATI ! Ce mot, cette marque je l’ai rêvé, et en 93 je pète la gueule du nourrain et je m’offre une 900 Super Sport 1990.

 

Là, commence de larges épisodes de pannes, et d’emmerdement divers et variés… Une seule chose compte ! Le plaisir prit au guidon de cette déesse ! Nous avons fait 40 000 km aux commandes de la belle bolognaise, si exigeante, certains diront si fragile, avant de la vendre à regret…

 

Entre temps, vient à la surface de vieux souvenirs d’école, et de moto cross mêlés… Pour le moto cross j’ai expliqué plus haut, pour l’école, un instit’ du village se rendait chaque matin à son travail au guidon d’un attelage BMW Jeaniel Cap’tain. Nous l’entendions arriver au son caractéristique des bip-bip du clignotant cher à la marque teutonne…

 

Et si on se mettait au side-car ?

 

Avant toute chose, ne pas faire n’importe quoi, donc stage de conduite, comme ça, pour voir si ce drôle de truc pourrait nous convenir ?

 

Et Pan ! Après un passage par la case INISIDE, Nous voilà prit le doigt dans l’engrenage…

 

Première attelage, un classique : une 1200FJ pour la valeur sûr, et notre choix se porte sur un Corsaire de chez PERRIN Polyester. Nous débutons donc le side-car en couple, en Juin 1995.

 

Pour la blague nous campions à côté de Mr Perrin pour le grand prix de France 1994, son attelage nous a plus, sans jamais savoir du Week-End qu’il en était le constructeur… Ce n’est que quelques jours plus tard en recevant sa documentation que nous avons fait le rapprochement…

 

60 000kms en 9 ans plus tard, la Ducati vendu, une diablesse me fait de l’œil ! La Moto Guzzi V11 Le Mans est à nous en Juillet 2003. Il nous faudra attendre Février 2004 pour récupérer notre attelage CHODA/Perrin à Pompéjac dans les Landes chez Albert et Marie Choin.

 

Avec ce side-car je vais tout connaître ! Les ennuies à L’italienne (si si on s’habitue) les voyages magnifiques, à deux ou en famille, et surtout la joie d’avoir une partie-cycle vive en même temps qu’irréprochable en tenue de route.

Ceci me menant, par l’entremise de notre Willy national à participer à quelques Rallyes routiers en compagnie de ma passagère favorite. Bien-sûr sous la gouverne du Druide Chartrain…

 

Et puis mon parcours est emmaillé de pleins de rencontres, d’aventures sur deux ou trois roues dont celle de s’occuper ici du blog d’un club de potes…   Celui des Paniers du Centre…                                                           Phil.