Sur une idée du pote Bigstev du forum Twin Zone, une grosse envie de road trip me trotte dans la tête depuis quelques semaines… Rouler pour rouler, est ce bien raisonnable!?!
Après quinze jours passés à Paris pour une opération événementielle éprouvante… Pour qui vie habituellement à la campagne, c’est quinze jours de R.E.R A, et B, qui tous deux sont emplis de misère, de puanteur qui jalonnent la vie parisienne…
A chaque fois que je parcours ces couloirs et ces tunnels sombres, Il me semble qu’il s’y trouve ce que Paris a de plus crapauteux à voir… Bref tous les matins, je me forge une motivation dans ses rames embuées et nauséabondes : « Je rentre à la maison, et dés que je peux, je saute sur ma pétrolette pour filer voir si les embruns de la cote de Nacre veulent bien me nettoyer la tronche de l’intérieur… »
La Route : Remonter la campagne percheronne qui commence à prendre sa livrée d’ocre et de roux, pour se glisser sur d’autres collines, celle du Calvados, puis longer la mer un moment. Le long des plages du débarquement, sentir le frisson et la torpeur toujours présents des boys tombés là un jour de Juin 1944… Puis redescendre par ce qu’on appelle la basse Normandie, pour enfin revenir dans ma belle région du Perche…
La moto : et oui ! La moto ! Pour une fois, le side n’a pas été mon moyen d’évasion, pour une fois, je l’ai joué plaisir solitaire ! Car la moto sans side-car est bien un plaisir solitaire… lol ! Et quel plaisir elle m’a procurée cette petite moto. Bréva, elle porte bien son nom ! Brave, elle l’est ! Capable de tout ou presque, sur les départementales que j’ai emprunté, ses 50 CV me suffisent amplement, le nez au vent, elle est un régal à piloter, vive, elle penche toute seule, le regard suffisant presque à lui faire prendre la bonne trajectoire… Ca change un peu de sa grande sœur la V11 attelée, dont il faut « s’occuper » quand la route dessine des volutes enchantées… Même sur les quelques portions de quatre voix sur lesquelles nous avons roulés, la Bréva s’en sort plutôt bien. Le seule défaut de cette petite moto est bien connu, et je ne ferais que le confirmer, ses amortisseurs arrières ne valent pas un coup de cidre comme on dit chez moi…
Le bilan : départ à 8h15 du matin, un arrêt au Petit Mousse à Courseulles sur Mer: http://www.auptitmousse.fr/, une adresse recommandable, en effet je me suis remplie la paillasse d’un moule frite sauce Camembert, arrosé d’un demi pour moins de 15€… Retour at home vers 19h00, la moto affiche 560 km de plus au compteur, la route et la balade ont été un vrai bonheur je me sens tout neuf! Même si les 200 derniers kilomètres se sont fait sous la drache ! Après tout l’eau est purificatrice ! C’était donc un atout supplémentaire à mon nettoyage du dedans…
Phil.
première halte à Livarot
Deauville &Trouville
Les moules au Camembert du Petit Mousse à Courseulles sur Mer.
Arromanches
Isigny sur Mer